•  Je vous rappelle que tout est issu d'archives, toutes plus bouleversantes que les autres, que cette guerre s'est fini en 62, même moi, je n'avais pas tout compris, déjà le discours de de Gaulle ; "je vous ai compris"(une partie des gens seulement), j'en parle même pas.

    j'ai du sélectionner,tranché, choisir ce que j'allai mettre, on pourrait en mettre 10 pages même plus, et, surtout, si vous voyez quelque chose de pas juste ou a rajouter, dites le moi SVP

    19 mars 1962 : l'exode le plus poignant de l'histoire de France

    Bonjour,

     

    « Il y soixante ans, la tragédie de l'Algérie française prenait fin par l'exode massif des pieds-noirs vers la métropole. Concentrant sur eux l'opprobre attachée, désormais, au passé colonial de la France, ils virent leur histoire caricaturée, niée ou inversée.

     

    3 juillet 1962 : le général de Gaulle reconnaît officiellement l'indépendance de l'Algérie. Deux jours plus tard, à ORAN, environ quinze cents Européens seront massacrés ou ENLEVÉS dans l'indifférence générale de la métropole. Pour elle, la page de l'Algérie est tournée.

    Trois mois auparavant, le 8 avril, 17,5 millions d'électeurs métropolitains Les européens d’Algérie n’ont pas été consultés, soit 90,7 % des suffrages exprimés, ont approuvé par référendum les accords d Évian, signés le 18 mars, cédant l'Algérie au FLN. 7,7 millions se sont abstenus. Seuls 1,8 million d'électeurs ont voté non .

     

    En cet été 1962, les Français ne songent qu’à partir en vacances. Ils n'ont que faire du drame d'Oran. De même, n'ont-ils que faire, à de rares exceptions près, du sort de leurs compatriotes d'outre Méditerranée qui, ayant dû abandonner précipitamment leurs foyers, leurs biens, leurs morts, leurs souvenirs, débarquent, hagards, apeurés, démunis de tout. Pas le moindre regard de compassion. Au mieux, une indifférence glaciale.

     

    Froideur, également, des autorités. N'ayant envisagé, contre tout réalisme, que l'arrivée de centaine de milliers de réfugiés - sur une population d'un peu plus d'un million .

    celles-ci n'ont prévu que des structures d'accueil réduites au minimum. Or, en quelques semaines, c'est un demi-million de personnes qui ont fui l'Algérie dans les pires conditions. Elles sont hébergées à la hâte dans des casernes, des écoles, voire de simples camps de toile.
    Cette imprévoyance matérielle, à laquelle s'ajoute, bien souvent, la malveillance de certains fonctionnaires, ne sera compensée par aucun geste, aucune parole officielle susceptible de répondre à la détresse morale de ces malheureux.
    L'exemple est donné par le chef de l'État.

     

     Jamais, il n'exprima le moindre mot de sympathie pour les Français d'Algérie.

     


    Silence, aussi, des  intellectuels .
    Silence, enfin, des Églises. Cela valait mieux car lorsqu'elles le rompaient, c'était généralement pour condamner moralement les victimes et les blessures de l'exil s'ajoutaient celles, plus profondes encore, causées par l'opprobre dont ils étaient maintenant l'objet.
    En effet, aux yeux d'une majorité de Français de métropole, les pieds-noirs n'étaient, grosso modo, que des « colons » qui s'étaient enrichis en faisant « suer le burnous "
    Forgée, peu à peu, tout au long des huit années du conflit algérien, cette image a fini par s'imposer à eux comme une vérité.

    (d’ailleurs,les pieds noirs ont détruit leur meubles, leurs objets, leur voiture en les brulant , bref, tout ce qu'ils ne pouvaient pas emporter, ce fut très dur , pour ceux qui avaient un commerce ou qui étaient propriétaire,, leurs biens, ils les ont vendus a des prix dérisoires, très très bas (bien rendu par le film, le coup de siroco)) et c'est véridique!!

     

    En dépit d'un vif sentiment d'injustice face à cet opprobre, nombre de  rapatriés  resteront longtemps silencieux, mettant toute leur énergie à rebâtir une existence nouvelle.

     

    désarroi d'autant plus profond que, résultat d'un brusque renversement à 180 degrés, cette culpabilisation a succédé à une longue période où la République n'eut de cesse de chanter leurs mérites.

     

     

    ·         Marseille, 1962 : le cauchemar des rapatriés d'Algérie

     

    ·          ·         *"Qu'ils aillent se réadapter ailleurs." Cette phrase, prononcée en juillet 1962 par Gaston Defferre à propos des rapatriés d'Algérie, les pieds-noirs ne l'ont pas oubliée.

    Cinquante ans plus tard, ils continuent de vouer une rancune tenace à l'ancien maire de Marseille.

    . Mais, en cet été qui voit transiter par sa ville plusieurs centaines de milliers de Français d'Algérie, Gaston Defferre ne fait que relayer l'opinion de la plupart de ses administrés.Il n'était pas obligé.

    En juin 1962, Marseille étouffe littéralement sous l'afflux des rapatriés d'Algérie.  

     

    ·         Des autorités dépassées


    Début juin, alors que, chaque jour, plusieurs paquebots - quand ce ne sont pas des cargos, des pinardiers ou des chalutiers - débarquent des milliers de réfugiés, le centre d'accueil établi à leur intention ne compte ainsi que huit employés.

    Devant ses locaux,  les files les d'attente finissent très vite par bloquer la circulation. La délégation régionale des rapatriés de Marseille, dépendant du secrétariat d'Etat des Rapatriés alors dirigé par Robert Boulin, n'a par ailleurs prévu, au tout dernier moment, que deux centres de transit : l'hôtel Bompard, à Endoume, et la cité HLM de la Rouguière, réquisitionnée alors que sa construction n'est pas entièrement achevée. Dans les appartements qui n'ont pas encore de portes, sur des lits de camp fournis par l'armée, on ne pourra cependant entasser plus de 3 000 personnes à la fois.
    « Au total, seuls 90 000 rapatriés, sur les 450 000 qui ont débarqué à Marseille en 1962, ont pu être pris en charge par les autorités,  . Les autres ont été contraints de se débrouiller par eux-mêmes, et d'aller à l'hôtel, même si certains ont aussi pu compter sur la solidarité des associations. »
    Pour suppléer des autorités débordées, a en effet été créé, dès le mois de mars 1962, un « Comité de liaison des organismes participant à l'aide aux Français rapatriés d'outre-mer », présidé par un ancien président de la chambre de commerce de Marseille,. Réunissant notamment des bénévoles du Secours catholique, de l'Accueil protestant ou du Fonds social juif unifié, et coordonnant les aides spontanées des Marseillais, il propose au moins autant de lits que la délégation régionale, soit 3 000 environ, répartis entre une quarantaine de centres ; le Secours catholique gère également une pouponnière sur le port, ainsi qu'une garderie à la gare Saint-Charles.

     

     

    Durant l’année 1962, près de 650 000 personnes quittent l’Algérie pour se replier dans leur grande majorité en France. C’est un épisode inédit par son ampleur : en quatre mois, il y a autant de réfugiés qu’en cinq ans, au moment des précédentes migrations liées à la décolonisation française. Ce mouvement imprévu et brutal se déroule entre les accords d’Évian et les premiers mois de l’indépendance de l’Algérie. Après une présentation historique des différentes populations concernées par cet exode — des Européens d’Algérie aux pieds-noirs, des indigènes israélites aux juifs d’Algérie, des Français de souche nord-africaine aux Français musulmans rapatriés —, les facteurs de cette migration politique sous contrainte, dans le cadre de la décolonisation de l’Empire français, sont exposés.

    Si pour les pieds-noirs et les juifs d’Algérie, l’exode est la conséquence de l’action de l’Organisation armée secrète (OAS), de l’insécurité générale et de l’ambiguïté de leur place dans la future Algérie indépendante, en ce qui concerne les harkis, ils sont tués.

    C’est dans un climat frôlant l’anarchie que se déroulent l’exode imprévu des Français d’Algérie et le transfert, néanmoins limité, des auxiliaires coloniaux. Tout en étant une population hétérogène, ils constituent, en se réfugiant et se réinstallant en France, ce que l’on nomme désormais « les rapatriés d’Algérie ». Les pouvoirs publics français chargés de leur accueil se heurtent à la problématique de leur dénomination qui constitue un véritable imbroglio sémantique alternant entre les notions de rapatriés, repliés et réfugiés. Ils doivent relever de nombreux défis liés à leur installation sur le territoire national : l’organisation d’une administration d’accueil spécifique, la résolution des problèmes de saturation des logements et d’emploi. À travers la hiérarchisation des rapatriés, cette prise en charge fait apparaître une certaine continuité dans les représentations coloniales héritées de l’Algérie coloniale : reclassement prioritaire des pieds-noirs, spécificité des Juifs d’Algérie et marginalisation des quelques harkis. Ce "truc" se veut une synthèse, dans une perspective comparative, des conditions de départ d’Algérie et d’accueil en France de ces populations. 

    L'hostilité des dockers, des chauffeurs de taxi


    Certains Marseillais témoignent donc leur solidarité aux rapatriés. Mais ils restent minoritaires. Au sein du Comité de liaison, les syndicats brillent ainsi par leur absence. Et notamment la CGT, alors toute-puissante à Marseille.

    « Les communistes ont d'emblée affiché une forte hostilité à l'égard des rapatriés d'Algérie, collectivement accusés d'être autant de gros capitalistes, de racistes qui avaient fait «suer le burnous», et méritaient ce qui leur arrivait », 

     

    Sur le port, à l'été 1962, les dockers, tous encartés CGT, ont ainsi peint sur des banderoles des messages de bienvenue tels que « Pieds-noirs, rentrez chez vous » ou « Les pieds-noirs à la mer ».

    Débarquant des milliers de caisses contenant du mobilier et d'autres biens en provenance d'Algérie, les employés du port en dérobent près du quart, et laissent pourrir dans l'eau une bonne partie du reste, détruisant ce qui constitue à leurs yeux une opulence bien mal acquise.


    Mais les militants communistes n'ont pas le monopole des mauvaises pratiques enregistrées à l'encontre des rapatriés en cette année 1962. Les taxis, qui se pressent aux abords du port et de l'aéroport, augmentent ainsi leurs tarifs de façon abusive. C'est aussi le cas de nombreux hôteliers, dont les établissements ne désemplissent pas :

    fin juillet, il ne reste à Marseille qu'une cinquantaine de chambres disponibles, sur les 12 500 que compte alors la ville. Pour les pieds-noirs, qui en occupent la plupart, les tarifs ont souvent doublé, voire triplé, par rapport aux mois précédents. De même, bien des agences immobilières augmentent les prix des locations ; certaines vont jusqu'à faire payer le pas-de-porte aux nouveaux arrivants, quand elles ne refusent pas tout simplement de louer aux pieds-noirs.


    Face à cet accueil plus qu'hostile, ces derniers tentent de s'organiser : chaque jour, des centaines d'entre eux se retrouvent place de la Bourse - devenue en 1970 la place du Général-de-Gaulle -, où deux bars sont alors tenus par des rapatriés d'Algérie. On échange des informations, on trouve parfois un emploi, un logement. Du matin au soir, la place ne désemplit pas, et des heurts interviennent à l'occasion avec des chauffeurs de taxi, qui estiment qu'on les empêche de circuler et de travailler.


    La police marseillaise elle-même a en effet fini par développer des sentiments peu amicaux à l'encontre des rapatriés d'Algérie. Il faut dire qu'avec leur arrivée, la criminalité a explosé dans la ville. Au cours de l'été, plusieurs fusillades opposent les forces de l'ordre à des « gangsters venus d'Algérie
    », rapporte la presse . Ce qui est faux.

    dans la seule journée du 28 juin, huit hold-up ont lieu à Marseille, les malfaiteurs se réclamant systématiquement de l'OAS. En réalité, il s'agit d'autant de vols purement crapuleux, dus aux membres de la pègre d'Alger et d'Oran, elle aussi rapatriée à Marseille. Mais le climat se prête aux amalgames : déjà « racistes » et « profiteurs », les pieds-noirs deviennent aussi des  voleurs.

    Il fallait le savoir.

     

    19 mars 1962 : l'exode le plus poignant de l'histoire de France c'est pas peu dire.

     

    .

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  • Bonjour,

     

    Le massacre des harkis devra je plutôt dire

     

    Vous verrez à la fin lors de ma conclusion ce qu’était réellement la France à cette époque

     

    Je ne sais même pas si je vais aller au bout tellement j’en apprend et pas des choses les plus gaies mais vous ne les verrez pas.

     

    Je rappelle que je n’étais pas né que j’ai dû tout rechercher par moi-même, tout est tiré d’archives d’époque ou de quelques années après, ce fut long et pas marrant je prépare ceci depuis longtemps. Qu’en tout état de cause, si quelque chose est faux ou pas juste, SVP dites le moi, ça me fera avancer.

     

    Mon père m’a dit un truc quand même : c’est Mitterrand qui les a envoyés en Algérie ? je ne sais si c’est vrai en tout cas il détestait Mitterrand…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je vais commencer par citer le commandant saint Marc :

     

    « Je me souviens que certains villageois accourus on ne sait comment, puis, les crosses de fusils contre les mains qui s’agrippent. Je n’oublierai jamais ! Ces images resteront à jamais gravés Dans la mémoire de ceux qui les ont vécus. Des hommes, des femmes, des enfants qui s’accrochent désespérément au camion surchargé puis rejetés, tombent en pleurant dans la poussière de la route. Des fidèles entre les fidèles qui ont suivi les colonnes en retraite puis qui s’effondre sans secours.

     

    Faut-il décrire ce qui s’est passé dans les villages à qui on avait offert notre protection, qui l’avaient accepté et que nous abandonnions ?

     

    Faut il inventer les hameaux rasés, incendiés ?

     

    Faut il dire les massacres, les assassinats ? »

     

    C’était en 1949 au nord de l’Indochine.

     

    L’armée française se repliait en abandonnant ceux qu’elle avait enrôlé et promis de protéger.

     

    13 ans plus tard, les mêmes scènes se reproduiront en Algérie, , comme si l’on avait rien appris, rien retenu.

     

    Ils sont, peut-être, des dizaines de milliers de harkis qui seront sacrifiés.

     

    « Les guerres coloniales sont toujours de sales guerre (une guerre propre ?) avec ses atrocités de toute sorte. « 

     

    Il s’agissait de mettre en place une faction par endoctrinement, ce fut la principale raison. L’engagement de ces supplétifs obéi plus a des raisons politiques plutôt que des raisons militaires.

     

    Le FLN employait le mot de collabo, et considérait les harkis comme des traitres.

     

    Certains harkis voulaient s’engager sous le drapeau français comme leur père ou leur grand père sans arrière-pensée, mais, leur misère était énorme aussi, c’est la certitude d’avoir une solde et un fusil (sans cartouche).

     

    Beaucoup de harkis n’ont pas choisi leur engagement, les notables et les caïds, oui.

     

     Les Français avaient besoin de ces harkis, ce qui légitimait l’action de la France. Ex : le commando Georges ( commando de chasses chargé de traquer les kalibat de l'aln)  ou les harkis ont été d’une redoutable efficacité, mais, les officiers français se méfiaient d’eux. Les harkis étaient soupçonnés de jouer un double jeu, un pied dans chaque camp.

     

    Je vais résumer pour aller plus vite

     

    Si vous voulez savoir ce que ça veut dire, harkis, allez voir du côté des dates, je l’explique

     

    Les ‘vrais’ harkis, étaient des supplétifs regroupés au sein d’une harka et étaient utilisés comme appoint ou commando. C’étaient des contractuels dont le contrat était renouvelé chaque mois.

     

    Il y avait 40 000 harkis, il y avait 50 000 soldats (appelés ou engagés) 200 000 fonctionnaires nord-africain avant le cessez le feu, ils seront 50 000, après.

     

    Dés 1959, de Gaulle a compris qu’il faudrait négocier puis, donner aux algériens leur indépendance.

     

    Mais il ne disait rien, tout se passait dans sa tête et ils continuaient d’embaucher des harkis, comme si de rien n’était. Il était important pour de Gaulle que les combats se poursuivent car il se trouverait en position de force lors des négociations. Ce fut le cas. Merci Challe.

     

    Les politique à Paris parlent de paix pour l’Algérie mais « omettent » d’en parler aux généraux a Alger,

     

    Les harkis perdent alors confiance en la France, Ils ne peuvent pas imaginer le la France va les abandonner malgré leur fidélité.

     

    Ce qui inquiète la France, c’est que ces hommes musulmans débarquent avec femme et enfants, le pouvoir d’alors, estime que ce sera une trop lourde charge financière pour la communauté nationale.

     

    Après tout, c’est le France qui est venu les chercher, il ne faut pas l’oublier.

     

    Pour les refuser, Paris invoque leur faible niveau d’instruction. La France accueillait dans le même temps 90 000 travailleurs émigrés. Allez comprendre !

     

    « Il faudrait que ces pauvres bougres retournent dans leur douar sitôt leur démobilisation « (cf. l’époque)

     

    Georges Buisse disait : « une des raisons de mes désaccords en 59-60, porte sur l’opportunité du recrutement des harkis, je me souviens d’une vive altercation avec mon général comme quoi, parmi ces très nombreux harkis, certain allaient alors mourir ? »

     

    Propos iconoclaste contredisant la thèse officielle dans laquelle il était dit que jamais, nous ne quitterons l’Algérie et que les harkis faisaient partie de l’armée français, ce qui était administrativement faux.

     

    Les harkis ne pensaient pas une seconde, que la France les abandonnerait. La vérité, c’est que la France ne voulait pas accueillir un million de musulman sur son sol.

     

    Ce mépris n’a pas été partagé par de Gaulle ?

     

    Il disait que ces hommes s’étaient fourvoyés et qu’ils avaient pris l’histoire dans le mauvais sens, (ce n’est pas tout)

     

    Le général de Gaulle a dit que les harkis n’ont servi à rien et dont il fallait se débarrasser au plus vite

     

    (si ça c’est pas du mépris.)

     

    Le gouvernement français à fait confiance au GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) qui a promis de ne pas exercer de représailles contre les harkis. Par respect pour le FLN le gouvernement français n’a pas mis en doute la volonté du FLN et en plus, c’était écrit dans les accords d’Évian.

     

    Croire que le FLN respecterai ses propres accords était une gageure et beaucoup n’y croyait pas, français comme nord-africain. Ils avaient raison.

     

    Les marsiens (de mars 62) subitement, spontanément devenus FLN comme ça, et ce sont eux qui feront le plus d’horreur. Certains harkis ont dû débarquer du bateau dans lequel ils avaient pris place, ils sont allés sur le quai ou eux et leur famille, ont été massacrés.

     

    A propos le FLN a détruit les tombes des cimetières français pour raison qu’ils avaient besoin de terrain (on croit rêver) c’est une excuse évidemment)

     

    Conclusion de la seconde partie:

     

    Les harkis ont été abandonnés puis massacrés eux et leur famille, la France n’a pas levé le petit doigt,

     

    Elle a laissé ses rapatriés se débrouiller seul, ils avaient droit, en principe, à deux valises par personne,

     

    On a vu des scènes dignes d’un film, d’ailleurs Roger Hanin dan un coup de sirocco je crois, à très bien rendu la chose, le commerce familial a été vendu une broutille et encore c’est gentil, j’en parlerai.

     

    C’est triste et désolant !

     

    Elle n’a fait que mentir aux uns et aux autres, celui qui est revenu au pouvoir en 58, les Français d’Algérie de l’époque, ne lui disent pas merci, il les a trahis … aussi.

     

     

     

     Tout ça pour ça !

     

    Prochaine fois : l’exode

     

    Puis ; les généraux les administrateurs,

     

    Puis, l’OAS,

     

    Puis, et maintenant l’Algérie

    Puis, en vrac (si l’on peut dire)

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  •  

     

     

    C’est une guerre civile.

     

    Le nom actuel de l'Algérie a été inventé par les Français à l'initiative du maréchal Soult en 1837, pour remplacer l'ancienne appellation de «possessions françaises du Nord de l'Afrique». Il dérive du nom de la capitale, Alger (déformation de l'arabe Al Djezaïr).

     

    'j'y reviendrais très souvent à cette partie)

     

    Tout d’abord, je vous rappelle que je n’étais pas né, que mon père, qui à été un appelé, est décédé tout comme tous ces gens du même âge que mon père. Jamais, ils n’ont rien dit, n’en ont pas parlé, un peu comme s’ils avaient été traumatisés, d’ailleurs, ils étaient traumatisés.

     

    Mon père a été rapatrié sanitaire et a passé beaucoup d’années loin de chez nous, il a été gravement blessé.

     

    Cela étant dit, si vous voyez une quelconque erreur, merci de me le signaler svp. J’avoue ne pas comprendre tous les évènements de l’Algérie; une fois ça va, une fois c’est la plus extrême violence, j’y perdre mon latin mais les dates semblent être justes.

     

    Évidemment, ce sont les grandes dates ,pas mal de choses se sont passés entre deux (jacques Soustelle, Bigeard Massu etc…j’ai le détail (pas encore rédigé) cette guerre est finie depuis 62ans.Il serait temps que cela cesse.

     

    Ça m’a pris une semaine, rien que pour visionner les kilomètres d’archives, rédiger corriger etc…et c’est rapide. J’ai trouvé des trucs que je ne soupçonnais même pas, même Massu, je crois, fait des révélations.

     

    J’ai beaucoup édulcoré car c’était horrible, la torture visible par tous les enfants algériens, les assassinats les viols comme ça, j(ai  vraiment beaucoup édulcoré !

     

    La musique que vous n’entendez pas c’est « Oran, juin 62 » de François Valérie, moi, ça m’a bouleversé.je l’ai en permanence dans la tête

     

     il y aurait beaucoup plus a dire ,mais j'ai du trancher comme par exemple mitterand alors ministre de l’intérieur, a a fait un discours en disant "l''Algérie, c'est la France" inadmissible pour le FIN...en fait, c’était plus un problème politique qu'autre chose, le souci c'est que des gens mourraient...

     

     

     

     

     

    Le sentiment nationaliste des Algériens est né entre les deux guerres.14-18 et 39-45.

    il faut se rappeler que DIEN BEN PHU  c’était il y a 13 ans (de là)  que que l'on était en plein dans l’indépendance pour tous les pays, Maroc, Tunisie, etc..

     

    Le 8 mai 1945 il y eu un massacre à Sétif, c’est un parmi d’autres.un homme qui portait le drapeau algérien, ce qui était interdit, a été abattu par la police.

     

    Le mouvement se radicalise à partir de 1946 et au même moment Messaaoui créa le MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques)

     

    Il y avait beaucoup de mouvements nationalistes mais, en 1954 le FLN (Front de Libération National) décida de devenir indépendant, et créa son armée ALN.

     

    Le 18 mai 56 le massacre de Palesto où l’ALN décima l’intégralité de français d'une partie du contingent dans ces camions, (ils venaient d’arriver) pour que l’on parle du FlN, c’est gagné.

     

    Non, ce n’est pas le premier attentat, mais c’est l’agression le plus violent (du moins on le pensait à l’époque)

     

    Ceci déclencha la répression de l’armée française en juin 1956. La France se retrouva dans un conflit qui ne dit pas son nom.

     

    Ce massacre à choqué toute une génération mais, le problème s’avère très complexe.

     

    Le 1er novembre 1954 la Toussaint rouge est le déclenchement de plus de 30 attentats qui visent des intérêts français.(détruits ou saccagés)

     encore un massacre choquant

    La France adopte une attitude de fermeté maximum , en faisant venir le contingent pas prêt, pas formé à la guerre (36 mois de service) et généralement, pas concernés et qui ne comprenaient pas cette guerre, pas tous (peut on comprendre une guerre ?).

     

    La recherche de terroristes , la défense pour le FLN, justifie le viol et la torture dans les deux camps.

     

    En 1954 le FLN compte 1500 membres en 1961 elle en comptera 33 000 , armés par les pays arabes.

     

    Le 30 septembre 1956 a lieu la bataille d’Alger (on dira Alger la rouge plutôt que Alger la blanche c’est tout dire) Le FLN prend de l’ampleur. ( une jeune fille de 22 ans a fait sauter à la bombe, un café)

    Le Général Massu, à l’époque, reçoit les pleins pouvoirs pour ses paras. Torture, viol recherche de terroristes mettent en danger le FLN, il y a alors 400 000 soldats, ce qui divise l’opinion française …

    (je parle pas encore du réseau jeanson, là ou des français aident les algériens, on les appellera les porteurs de valises)

    Le 13 mars 1958 tentative de coup d’état.

     

    En juin 1958 de Gaulle retourne au pouvoir (après Guy Mollet) pour résoudre le problème algérien

     ( en fait, le problème vient que les autochtones n'ont pas de droits et vivent dans des conditions misérable alors que le pieds noirs ont tout)

    En juillet 1958 il veut garder l’Algérie mais veut négocier avec le FLN, son but étant de protéger les colons et de garder la Sahara ou beaucoup d’essence et beaucoup de gaz ont été trouvés (on n’est pas dans sa tête à ce moment-là) et puis les essais nucléaires…

     

    Le plan Challe est mis en œuvre pour éliminer définitivement le FLN ce qui permettra a de Gaulle de négocier en position de force.

     

    Se sentant trahis, en janvier 1961, est fondée l’OAS (Organisation Armée Secrète) qui veut tuer de Gaulle en France ils n’arriveront jamais à leurs fins.

     

    EN avril 1961, 4 généraux tentent de s’emparer du pouvoir à Alger et organisèrent des attentats en France. La répression de la police est indéniable comme a métro charronnes par exemple.

    l FLN prenait un impôt sur les algériens et allaient les chercher pour qu'ils manifestent

    En 1959, De Gaulle propose par referendum, l’autodétermination qui l’emporte haut la main.

    le 5 Juillet 1962 l'Algérie devient indépendante.

    Le 18 mars 1962, les accords d’Évian semblent résoudre le problème algérien, les combats cessent mais l’OAS agit, le FLN riposte.

     De Gaulle propose par referendum, l’autodétermination qui l’emporte haut la main

    .le 1er Juillet 1962, Le climat de violence est tel, que les pieds noirs quittent précipitamment le pays direction la France Pas prête à accueillir tous ces immigrés.

    (je reviendrai aux harkis)

     

    (Je me souviens lors, de mes 10 ans j’ai rencontré des pieds noirs, ils étaient haineux et en voulaient à la terre entière, on le serait à moins).

     

    L’indépendance de l’Algérie est prononcée le 5 juillet 1962.

     

    À la suite de cela la 5ème république remplace la quatrième.

     

    C’est la page plus noire de l’histoire de France.

    Voila comment c’était perçu, je ne crois pas avoir vu sur les livres d’histoire lorsque j’étais a l'école, la guerre d’Algérie, un oubli sans doute...

    Conclusion (de cette partie)

    il ne faut pas oublier, certes,

    mais il ne faut pas qu'un peuple s'excuse tout le temps pour des faits remontant a 62 ans,

    il ne faut pas accuser tout un peuple pour des faits qui se sont déroulés en temps de guerre.

    je rappelle que la guerre d'algerie s'est terminée il y 62 ans...

     

     

    prochainement, les harkis 

    de l'arabe حركي, harkī), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de « groupe mobile » désigne, au sens strict, un individu servant en  Algérie française dans une formation paramilitaire.

    En 1974, les harkis ont obtenus la statut d’ancien combattants et

    le 25 juin 2016 le président de l'époque,  a reconnu les responsabilités des gouvernements dans l'abandon des harkis , le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions inhumaines de ceux transférés en France (ça leur fait une belle jambe !)

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  • Bonjour,

    je vais essayer d'expliquer ,du point de vue historique, pourquoi la guerre d'algerie, pourquoi elle remonte à 1945

    pourquoi on a menti au contingent qui n'était pas préparé au dépaysement ni a leur "mission" d'ailleurs

    pourquoi c’est une guerre et non pas un maintient de l'ordre...

    pourquoi , à une époque ou l'on ne parlait que d"indépendance(l'alglerie avait le soutien des pays arabiques , la france n'a pas su (ou pas voulu) accorder les désirs d"indépendance aux algériens(elle était considérée comme un département français (mouais bon))

    tout ca pour en arriver là

    moi aussi, j'ai eu un père qui à fait parti d'un contingent (il était à philippville)aujourd’hui décédé, il ne nous en a jamais parlé.(sauf ou il était)

    je me suis appuyer sur les innombrables documents de cette période, si vous avez quelque chose a mettre ou a retirer,(ou a rectifier) vu que je n'ai pas la science infuse (j'étais pas né) je vous en serai gré mais toujours dan l’anonymat le plus strict.

     François Valérie a chanté "Oran, juin 62" il habitait a Oran et a mal vécu , comme tous, le rapatriement en france.

    cela pour dire que sur les 800 000 habitants expatriés de l’Algérie il n'en restait plus que 2 000 envions alors que le gouvernent francais et le FLN avaient tablées sur 400 0000 d’où le titre.Et je parle pas des harkis

     une série a suivre

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    1 commentaire
  • Bonjour,

    je vous la souhaite longue et vigoureuse

    pas de résolution, de toute façon on ne les tiendra pas

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